Chaque année, nous nous rassemblons pour honorer la mémoire des victimes et affirmer notre engagement pour la vérité et la justice
Histoire, mémoire et reconnaissance
Le génocide des Arméniens est le premier génocide du XXe siècle. Entre 1915 et 1923, les deux tiers de la population arménienne de l'Empire ottoman, soit environ 1,5 million de personnes, ont été exterminés selon un plan systématique conçu et exécuté par le gouvernement jeune-turc.
Dans la nuit du 24 avril 1915, à Constantinople (actuelle Istanbul), les autorités ottomanes arrêtent plus de 600 intellectuels et dirigeants arméniens. Cette date marque le début du génocide et est commémorée chaque année comme la "Journée de la Mémoire du Génocide Arménien".
Les Arméniens ont été déportés de force vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie. Des milliers ont été massacrés pendant les marches de la mort, tandis que d'autres sont morts de faim, de soif, de maladie ou d'épuisement.
"Qui, après tout, parle aujourd'hui de l'anéantissement des Arméniens ?"
Aujourd'hui, de nombreux pays et organisations internationales reconnaissent le génocide des Arméniens. La France a officiellement reconnu le génocide arménien par la loi du 29 janvier 2001.
Comme l'a dit le Premier ministre arménien Nikol Pachinian : "Le génocide arménien n'est pas seulement une tragédie arménienne, c'est une tragédie de l'humanité tout entière. Et la reconnaissance du génocide n'est pas seulement une demande arménienne, c'est une exigence de l'humanité."
Cérémonie annuelle du 24 avril
24 avril de chaque année
Rassemblement à partir de 10h30
Cérémonie officielle : 11h00 - 12h00
Square Perdiguier
Avignon, Vaucluse
Monument aux morts arméniens
Accès libre et gratuit
Communauté arménienne d'Avignon
Élus locaux et représentants
Associations de mémoire
Public et sympathisants
Chaque année, notre association dépose une gerbe de fleurs au pied du monument en hommage aux victimes du génocide.
Le violet et le rouge, couleurs traditionnelles du souvenir arménien, dominent la cérémonie.
La cérémonie comprend des prises de parole, la lecture de témoignages historiques, des prières œcuméniques, et se termine par le chant traditionnel arménien "Dle Yaman".
La mémoire à travers les générations
"Mon grand-père a survécu aux marches de la mort. Il a perdu toute sa famille. Chaque 24 avril, je viens honorer sa mémoire et celle de tous ceux qui ne sont plus là. C'est un devoir que je transmets à mes enfants."
"En tant que maire d'Avignon, je considère qu'il est de notre devoir de participer à cette commémoration. Reconnaître l'Histoire, c'est construire un avenir plus juste et plus humain."
"Je ne suis pas arménienne, mais je viens chaque année à cette commémoration. C'est important de se souvenir pour que de telles horreurs ne se reproduisent plus jamais."
Votre présence est importante. Ensemble, honorons la mémoire des victimes et affirmons notre engagement pour la vérité, la justice et la paix.
Se souvenir pour ne pas oublier, reconnaître pour prévenir